Le programme Profamille
Programme psychoéducatif pour les familles ayant un proche souffrant de schizophrénie
Qu’est-ce que le programme Profamille ?
Il repose sur la combinaison de deux principes :
- Une information concernant la maladie et sa prise en charge.
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Un apprentissage de techniques pour mieux faire face (gestion du stress, renforcement des habiletés de communication, entraînement à la résolution de problèmes).
Ce n’est pas un groupe de parole. Les participants surtout acquérir des connaissances sur la maladie et des savoir-faire. Bien sûr, à cette occasion ils échangent aussi des points de vue et des expériences mais ces échanges ne sont pas le but premier du groupe.
C’est n’est pas un groupe thérapeutique. Les participants ne viennent pas parce qu’ils sont malades, mais parce qu’ils affrontent une situation difficile (la maladie de leur proche) pour laquelle ils cherchent comment mieux y faire face.
Ce n’est pas une simple formation théorique. Il ne s’agit pas seulement d’acquérir quelques connaissances sur la schizophrénie, mais aussi d’apprendre des savoir-faire et de les expérimenter. Même ceux qui ont lu beaucoup sur la schizophrénie et qui ont assisté à de nombreuses conférences sur le sujet apprendront encore de nouvelles choses, celles qui ne s’enseignent que par la pratique (on n’apprend pas à faire du vélo dans un livre ou en assistant à une conférence).
Ce n’est pas une formation aux soins. Les familles des malades ont un rôle à jouer auprès du malade qui n’est pas un rôle de soignant.
A quoi sert un programme psychoéducatif ?
Il permet aux familles de mieux comprendre comment faire avec un malade dont certains symptômes paraissent difficiles à gérer.
Par exemple comment mieux gérer les problèmes suivants :
Il permet aux familles d’apprendre à réduire les conséquences du stress sur elles-mêmes et sur leur propre santé :
Il permet aux familles de mieux utiliser les possibilités d’aide et de recourir plus efficacement aux services médicaux et sociaux.
Est-ce que cela marche vraiment ?
Le taux de rechute du malade à 2 ans varie :